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Si aujourd’hui on considère la transformation digitale comme l’un des sujets incontournables en termes de développement des entreprises, elle n’est une priorité pour tous les dirigeants. Une étude réalisée par Bpi Lab nous en dit plus sur les comportements des dirigeants de PME et ETI face à la transformation digitale.

Pour 47% des interrogés, l’impact du digital sur leur activité ne sera pas majeur à 5 ans

Surpris(e) ? Le digital est partout, si bien qu’on l’associe inévitablement à la réussite d’une entreprise. Pourtant, ce chiffre révèle une réalité : les petites et moyennes entreprises n’en font pas toujours une priorité ; ce qui est compréhensible. Les petites et moyennes structures ont tendance à allouer leurs ressources à d’autres préoccupations que la transformation digitale (croissance, conquête de clients, contrôle des coûts…).

La complexité, premier frein

Parmi les obstacles à la digitalisation ont été cités le manque de ressources humaines et financières (respectivement 32% et 28%). Le frein le plus important se trouve être la complexité du sujet, désignée par 34% des dirigeants sondés. 20% estiment que le moment n’est pas idéal pour leur structure.

Autre enjeu pour lequel la complexité constitue un frein important : la collecte de données. 61% des dirigeants ont déclaré avoir « modérément » ou « pas du tout » mis en place de process et outils de collecte de données.

Marketing digital

Des collaborateurs peu impliqués

La transformation digitale a donné lieu à 10% de recrutements spécifiques en moyenne, tous secteurs confondus. Le secteur le plus recruteur est celui des services avec 16%, et le moins recruteur celui des BTP, avec 4% d’embauches liées au projet de transformation.

La transformation des méthodes de travail

Qui dit transformation digitale dit évolution des modes de travail. Or, 61% des dirigeants se déclarent peu en faveur du travail en mode projet, qui favorise la transversalité indispensable à l’acquisition d’une maturité digitale. La méthode de travail en silo reste la plus populaire au sein de la majorité des PME et ETI.

Quant aux outils collaboratifs internes (messageries, réseaux sociaux internes, clouds communs…), adaptés au travail collaboratif et qu’on pourrait croire si prisés des petites structures, seulement 14% des structures en question les utilisent « fortement ».

En somme, le constat est sans équivoque : une majorité écrasante de PME et ETI se lance tout juste dans la transformation digitale, ou ne s’est pas encore engagée dedans. Un bilan certes surprenant, mais pas nécessairement négatif : la transformation digitale est une aventure dans laquelle il faut se lancer en étant préparé, et les PME et ETI semblent l’avoir compris. Jouer la carte de la prudence sera peut-être la clé de leur pérennité.

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22 octobre 2017

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